Ce moment extraordinaire que nous sommes en train de vivre nous apporte, à chacun différemment, des prises de conscience.
Il y a ceux qui ont très peur: de la maladie, de la souffrance, du futur, de l’avenir de la situation économique… il y a ceux qui profitent de ce moment de calme pour travailler sur soi. Il y a ceux qui se sont unis pour aider les autres. Et bien sûr, ceux qui cela n’a rien changé.
Depuis le début de cette situation je parle de la peur. Je pense qu’avoir peur nous paralyse, nous rend vulnerable et c’est un très bon moyen de contrôle.
Je pense que la peur est l’opposé de l’Amour.
Quand on aime on ne devrait pas causer la peur. On rassure, on protège, on explique.
Cela me fait de la peine pour tous les responsables qui pensent que leur rôle est de contrôler.
Je pense que chaque personne est responsable de ses actes et que tout acte a des conséquences. L’éducation et l’information est le seul moyen de se rendre autonome. Mais il n’y a pas de vérité absolue.
Le problème qui vient de pair avec la peur est la victimisation. Être victime est se laisser contrôler, se laisser conduire, accepter que la vérité vient de l’extérieur.
Être acteur de sa vie est une grande responsabilité et cela exige beaucoup d’efforts et de connaissances. Et pour cela, il faut avoir confiance en soi.
Beaucoup de personnes pensent être incapables. C’est l’autre qui doit me sauver : le gouvernement, les médecins, les laboratoires... parce que je suis victime du système, de l’éducation, de l’économie…
Ce que me rend triste est qu’en pensant que c’est à l’autre de me “sauver”, on continue à attendre et on ne change pas.
Ce que me rend triste est que les gens sont en train de se creuser la tête pour rétablir l’ancien système en place, à faire comme avant.
“Le vaccin va arriver et on sera en sécurité contre le coronavirus”. Mais on serait en sécurité si on reprenait notre santé en main, si on profitait pour mieux vivre, mieux manger, mieux se connaître...
En regardant à l’extérieur on évite de regarder à l’intérieur.
On peut toujours trouver le bon côté des choses, mais aussi le mauvais.
Il faut être heureux ici et maintenant. Et pour être heureux il faut être en gratitude. C’est ça pour moi le secret.