Défi de 21 jours de méditation : réflexion #11

Les personnes très sensibles sont souvent porteuses d’une belle énergie douce et lumineuse, mais elles se chargent souvent d’énergies lourdes et sombres au cours de leur petite enfance. Adultes, elles ont tendance à être en conflit avec ces énergies.

 

Des êtres hypersensibles s’incarnent sur Terre en ayant une conscience très développée et raffinée. Ils sont naturellement dans l’empathie et réceptifs aux souffrances et aux problèmes des autres. Donc, quand ils sont enfants, ils perçoivent les problèmes de leurs parents à un niveau très profond, ce qui rend leur conscience évoluée très réceptive aux énergies lourdes qui pèsent sur leurs parents. De plus, ces enfants ont un désir ardent d’aider leurs parents. Ils ne désirent rien tant que de soutenir leurs parents et de les aider à résoudre leurs difficultés. C’est ce qui explique le paradoxe des énergies à la fois très lumineuses et très sombres dans leur champ énergétique. Parce que celui-ci était déjà très étendu à leur naissance, il y avait aussi beaucoup plus d’espace pour recevoir les énergies lourdes et sombres de leur entourage. Lorsque ce champ commence à se contracter sur lui-même, l’enfant sensible intériorise beaucoup plus d’énergies environnantes que ne le font les autres enfants.

 

Parce que ces enfants veulent intensément aider leurs parents, ils ne se donnent pas l’opportunité d’avoir une véritable enfance. Une fois qu’ils ont commencé à se charger des fardeaux parentaux, ils ne sont plus vraiment des enfants. Et parce qu’ils n’ont pas cette chance d’avoir une réelle enfance, leur énergie originelle qui est généralement très aimante et joyeuse ne s’enracine pas correctement. Par conséquent, ce sont surtout les êtres sensibles, au caractère spirituel, qui ont une vie adulte marquée par la lutte contre des peurs anciennes et un sentiment de culpabilité.

 

Une fois adultes, lorsqu’ils entrent en contact avec leur enfant intérieur, ils voient rarement un enfant joyeux et insouciant. Souvent, il est caché dans un coin sombre, complètement négligé. Si nous ne pouvons pas jouir de notre enfance quand nous sommes enfant, parce que nous avons pris trop de responsabilités sur nos épaules, plus tard nous écopons d’un enfant intérieur endommagé et d’un manque d’enracinement. Nous avons besoin d’avoir un enfant intérieur en bonne santé pour jouir de la vie. C’est la source de notre joie, de notre bonheur, de notre bonne humeur et de notre aptitude à nous émerveiller devant les choses simples de la vie.

 

Quand vous regardez des enfants jouer, vous pouvez voir comme ils sont capables de jouir de la vie naturellement et sans restrictions, et comme ils se fondent dans l’instant présent. Nous avons tendance à penser que la perte de ces facultés est un résultat naturel du fait de devenir adulte, mais ce n’est pas vrai : c’est le résultat de la répression de notre enfant intérieur. Afin de libérer notre enfant intérieur, il nous faut cibler ce vieux sentiment de culpabilité hérité de nos parents. Ce sentiment de culpabilité reste dans notre système énergétique sous la forme d’un nuage sombre, même chez ceux qui n’ont pas reçu d’éducation religieuse. Beaucoup de gens, même athées, ont quelque part l’impression d’être voués au mal et au péché et que l’avenir ne leur réserve rien de bon. La morale est partout présente.

 

Nous portons tous ce fardeau du passé. Notre culture est appelée la culture de la culpabilité pour cette raison. L’erreur est humaine, paraît-il, nous faisons beaucoup d’erreurs et en quelque sorte, nous nous sentons toujours coupables de cela à cause de la « programmation » de notre culture.