Le 17 mai a été choisi comme date symbolique pour la journée internationale contre l'homophobie et la transphobie pour commémorer la décision de l'OMS le 17 mai 1990 de ne plus considérer l'homosexualité comme une maladie mentale.
L’homophobie, terme qui est apparu dans les années 1970, désigne les manifestations de mépris, rejet, et haine envers des personnes, des pratiques ou des représentations homosexuelles ou supposées l'être.
Est ainsi homophobe toute organisation ou individu rejetant l'homosexualité et les homosexuel-le-s, et ne leur reconnaissant pas les mêmes droits qu'aux hétérosexuel-le-s. L'homophobie est donc un rejet de la différence, au même titre que la xénophobie, le racisme, le sexisme, les discriminations sociales, liées aux croyances religieuses, aux handicaps, etc.
Une discrimination est une attitude, une action ou une loi qui visent à distinguer un groupe humain d'un autre à son désavantage. La lutte contre les discriminations est avant tout une démarche pour obtenir l'égalité en droit et en considération. Il ne s'agit pas d'obtenir des droits spécifiques ou des privilèges.
Dans leur forme la plus violente, l’homophobie, la biphobie et la transphobie s’expriment par des violences physiques et peuvent dégénérer, de la bousculade, du passage à tabac, jusqu’au viol et même au meurtre.
Dans une forme plus quotidienne, elles se traduisent par des réactions, avouées ou non, de rejet, d’exclusion: injures verbales ou écrites, moqueries, humiliations, harcèlement, refus de service, dégradations de biens et discriminations. Elles peuvent aussi se manifester par des formes de commisération, de dédainou faire l’objet d’un tabou.
Elles se manifestent dans tous les domaines de la vie :
- famille, ami-e-s, entourage,
- voisinage,
- travail : discrimination à l'embauche, refus de promotion ou harcèlement
- collège, lycée,
- vie quotidienne,
- commerces, services, administrations, lieux public
De nos jours encore, l'homosexualité est considéré un crime dans 72 pays.
Mais plusieurs États protègent l'orientation sexuelle. C'est notamment le cas de l'Afrique du Sud, du Mexique, du Portugal, de la Suède. Israël est le seul Etat du moyen-orient qui protège juridiquement les populations LGBT.
Lors du 23ème rapport sur l’homophobie, en 2018, SOS homophobie avait recueilli 1 905 témoignages d’actes LGBTphobes (insultes, rejet, agressions, discriminations…), soit une augmentation de 15 % par rapport à 2017. C’est la troisième année consécutive d’augmentation des signalements que l’association SOS Homophobie enregistrait.
Le nombre d’agressions physiques signalées à SOS homophobie est en hausse de 66 %, passant de 139 en 2017 à 231 en 2018. Plus alarmant, au dernier trimestre 2018, une agression physique par jour était rapportée à SOS homophobie.
https://www.sos-homophobie.org/sites/default/files/dp_sos_homophobie-ra2019.pdf
Pendant le confinement, des témoignages sur la détresse de jeunes LGBTI ont afflués sur les réseaux sociaux. Certains jeunes vivent un cauchemar avec des pressions homophobes qui s’accentuent au sein de leur famille.
Internet reste le premier lieu d'expression des LGBTphobies.
Alors soutenons l’Amour, pas la haine.
Je soutient toute forme d’Amour.
Le jugement est une forme de peur : peur de la différence, peur des idées reçues, peur de s’ouvrir…
C’est tellement triste de se permettre de juger quelqu’un.
Nous avons le choix de ne pas reproduire ces craintes infondées.
Aimer c’est l’énergie la plus puissante qui existe.
INFORMATIONS ET NUMÉROS UTILES
SOS Homophobie Contact en Centre-Val de Loire : par mail à sos-centre@sos-homophobie.org ou par message privé sur la page Facebook SOS Homophobie Centre-Val de Loire
Horaires de la ligne d'écoute (pour se faire rappeler) :
Du lundi au vendredi : 18-22h
Samedi : 14-16h
Dimanche : 18-20h
Le service de chat est ouvert 7j/7 de 18h à 20h.
Je serai ravie de vous accompagner si vous avez besoin d'aide ! N'hésitez pas à me contacter !