Prévention à la pédocriminalité

Après des décennies de laxisme, la société ouvre les yeux quand éclatent des affaires d'agressions sexuelles des mineurs.


Le dictionnaire Larousse définit la pédophilie comme “l’attirance sexuelle d'un adulte pour les enfants, filles ou garçons ; relation physique avec un mineur. (En France, la minorité qui, au plan pénal, était auparavant de 15 ans, va désormais jusqu'à 18 ans.)”


Pour les associations d'aide aux victimes d'agression sexuelle sur mineur, on parle de “pédocriminalité” plutôt que de "pédophilie", pour éviter d’induire la notion d'amour (pedo = enfant; philie= aimer).


Les victimes sont nombreuses: en moyenne 1 fille sur 3 et 1 garçon sur 5 auraient été victimes de violences sexuelles avant l’âge de 18 ans, 1 victime sur 2 qui aurait été agressée dans l’enfance aurait tenté de se suicider.


La souffrance provoquée et vécue ne peut rester sans réponse et une prise en charge pour tous est importante.


Je me rend compte, en tant que professionnelle, que le sujet est encore tabou. Les parents sont très gênés de parler de sexualité avec leurs enfants.


Je peux comprendre leur gêne mais cela ne justifie pas le silence.


Il faut chercher de l’aide auprès des professionnels.


La connaissance est l’arme la plus puissante.


Les enfants doivent pouvoir se confier. Le silence n’est pas un consentement !   


Ils ne sont JAMAIS coupables !  


Notre rôle, en tant que parents responsables, est de les protéger et cela se passe par l’information.


Le silence n’efface pas la douleur ! Le silence nous isole !