Prise de poids et obésité

Le surpoids n’est pas que le résultat d’un déséquilibre entre les calories consommées et dépensées.

 

De nombreux autres facteurs entrent en ligne de compte. Nous ne sommes pas tous égaux face à la prise de poids.

 
  • Certains facteurs génétiques peuvent provoquer des changements de l’appétit et du métabolisme des graisses qui mènent à l’obésité. 

Même si la prédisposition génétique d’une personne peut contribuer à l’obésité (70% des obèses ont au moins un parent dans la même situation), elle n’en est pas la cause primordiale. 

 
  • La société joue elle aussi un grand rôle dans la progression de l’obésité

Le risque d’être en surcharge pondérale ou d’être obèse est d’au moins 50% supérieur chez les personnes ayant un niveau éducationnel inférieur et disposant d’un faible revenu. 

 
  • L’avancée en âge est également un facteur important. 

Avec l’âge la composition corporelle se modifie:  la masse maigre (muscle) se raréfie à partir de l’âge de 20 ans en raison de la sédentarité et la masse grasse, à l’inverse, a tendance à s’accumuler au niveau abdominal. 

Les changements hormonaux influencent également le poids : à la ménopause, le déclin de la sécrétion d’œstrogène et de progestérone entraîne une altération du métabolisme lipidique qui se caractérise par une augmentation du stockage de la graisse viscérale.

 
  • Certains médicaments peuvent également favoriser une prise de poids ou freiner une perte de poids. C’est le cas de certains antidépresseurs et antiparkinsoniens, des neuroleptiques et des corticoïdes.
 
  • Les perturbateurs endocriniens.

Elles interagissent avec notre comportement alimentaire et nos habitudes en matière d’activité physique. Nous sommes quotidiennement exposés à un grand nombre d’entre elles lors de l’ingestion de nourriture, de poussière et d’eau ou de l’inhalation de gaz et de particules présents dans l’air. Chacune d’entre elles présente des effets néfastes pour l’organisme.

 

Perdre du poids n'est pas facile et n'est pas toujours dénué de risque. Pour une meilleure démarche thérapeutique, n'hésitez pas à être suivi par un praticien sérieux, afin d'être bien encadré et pour mieux vous comprendre. Les objectifs thérapeutiques doivent être réalistes et capables d'être maintenus au long cours.

 

Sur le plan diététique, il vous faudra éviter les excès et les grignotages, adopter une alimentation équilibrée et une l'activité physique. Le soutien psychologique par psychothérapie est essentiel en cas de difficulté à suivre les recommandations ou lorsque le surpoids s'accompagne d'une composante dépressive ou de troubles du comportement alimentaire (boulimie...). Chez les personnes au surpoids important ou ayant déjà connu plusieurs échecs, une prise en charge multidisciplinaire dans un service ou un centre spécialisé peut être nécessaire.