Test respiratoire : dysbiose intestinale

Suite à ma formation en Médecine Intégrative à l’ECIM avec le Dr Donatini et Mme Caroline Haeley, je viens d’acquérir l’appareil de mesure des gaz respiratoires. Cet appareil va me permettre de mesurer les défauts des microbiotes, c’est-à-dire les dysbioses.
 
60 % des gaz peuvent traverser l’intestin, être dissous dans le sang et être éliminés naturellement par le poumon.
 
C’est le cas en particulier par l’hydrogène mais également pour le méthane ou pour des acétates, des éthyls ou des méthylacétates qui vont traverser la paroi pulmonaire et être mesurables.
 
Le patient vient à jeun, souffle dans un petit ballon, une pompe va prélever une partie de ce gaz expiré et va nous indiquer à jeûn l’absence ou pratiquement l’absence de gaz.
 
Ensuite la personne prendra du lactose/fructose pour qu’on puisse mesurer 2 heures plus tard le temps du transit de l’intestin grêle le nouveau gaz avec la même méthode, le même ballon, le même débit de pompe. Cela nous permettra de constater une élévation plus ou moins importante des gaz expirés.
 
Il existent trois entérotypes. Chaque entérotype a ses avantages et ses inconvénients. Lorsqu’il existe une dysbiose, il faut rétablir l’équilibre en douceur.
 
Lors des tests respiratoires, beaucoup de personnes souffrent d’une hyper production d’hydrogène après la prise de lactose, 1/3 après la prise de fructose. Ce qui va occasionner des douleurs et des ballonnements 2h après un repas copieux contenant des sucres rapides.
 
La seconde flore que l’on va rencontrer c’est la flore qui est riche en ethylacétate c’est-à-dire une flore de fermentation acide dès la partie haute de l’intestin, du duodénum et du grêle.
Ce 2ème type de fermentation est une fermentation stable, permanente, avec très souvent une grande production de graisses, favorisant la constipation, la dépression et les reflux gastro-oesophagiens.
 
La flore avec éthyl- ou éthyl acetate associée au Candida albicans occasionne plutôt des atrophies de muqueuses et des atteintes du système nerveux autonome. 
 
La dysbiose expliquerait 90 % des pathologies actuelles en particulier le syndrome métabolique, le surpoids, l’hypertension, le diabète, le risque cardiovasculaire, mais aussi : les malabsorptions, la fatigue, les carences et enfin les grandes pathologies inflammatoires chroniques, la maladie auto-immune, l’atteinte de la muqueuse buccale, la maladie parodontale, la dépression, l’anxiété, la neurodégénérescence et les baisses immunitaires avec infection virale chronique, voire le cancer.
 
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