Extrait du livre d'Irène Grosjean : Chapitre "Toxines et carences"
"Tous les ouvrages concernant la nourriture des premiers hommes disent que, jusqu'au jour où ils ont découvert le feu, ceux-ci se nourrissaient de cueillette.
Le feu qui, en leur permettant de se chauffer et d’éloigner les animaux sauvages, ils ont pu considérer comme un cadeau des Dieux, alors que malgré ces précieux avantages, il allait avoir des conséquences insoupçonnables et désastreuses sur leur a-venir.
Puisqu’en cuisant leurs aliments, il allait les priver de l’énergie de la terre, de l’air, de l’eau et du soleil, autrement dit de la vie qu’ils étaient censés leur communiquer. Cette première erreur les ayant obligés à consommer de plus en plus d’aliments que la nature n’avait pas prévus pour leur système digestif et d’excitants.
D’excitants, dont le premier allait être la chair des animaux qu’ils allaient commencer à tuer pour pouvoir les manger, sans réaliser que leur système digestif n'étant pas celui d’un carnivore, serait incapable de filtrer et d’éliminer l'acide urique obligatoirement produit par toute digestion carnée.
Et qu’avec cette substance empoisonnée et empoisonneuse, non seulement ils allaient créer toutes leurs colères et violences qui allaient être à la base de toutes les guerres et de tous les crimes de l’humanité, mais tous leurs troubles et maladies douloureux.
Une bricole !
D’autant plus qu’avec ce feu, que je suis fort tentée d’appeler ici « le feu de l’enfer » ils allaient inventer toutes sortes de soupes, de bouillies et de potées de légumineuses et de féculents pour remplacer la consommation des fruits des arbres de notre bonne vieille terre, qu’à partir de là, ils allaient de moins en moins consommer...
Et cela, toujours sans réaliser que leur foie et leurs sécrétions digestives, naturellement conçus pour la digestion des fruits allait être incapable de digérer totalement et complètement ces sucres que beaucoup, beaucoup plus tard, ils qualifieraient de sucres lents !
Chacune de leur digestion ou plutôt de leur indigestion laissant dans leur organisme
Une sorte d’amalgame visqueux et glaireux qui allait entre autres méfaits, ralentir le travail de leurs cellules et être non seulement à l’origine de toutes leurs gênes, peurs, timidités et angoisses, mais de toutes leurs maladies pénibles, gênantes et non douloureuses.
Vous croyez que j’exagère ?
Je peux le comprendre, mais toute ma vie de travail sur la santé et le bonheur humains, m’a appris qu’aussi incroyable que cela puisse paraître, le point de départ de toutes nos souffrances, de toutes nos maladies, de toutes nos guerres, de toutes nos frustrations et de toutes nos déviations a commencé par la cuisson de nos aliments.
Puisqu’à partir de cette toute petite et apparemment si banale erreur nos cellules carencées et empoisonnées, allaient insidieusement, mais sûrement quitter l’accès aux fréquences de l’intelligence de la vie et se relier aux seules fréquences qu’elles pouvaient atteindre, qui allaient être d’autant plus basses et destructives, qu’elles étaient asphyxiées, carencées et empoisonnées.
Ce qui non seulement, allait nous faire perdre l’accès à la conscience universelle et aux sentiments et idées nobles et élevés véhiculés sur les fréquences de la vie, mais nous relier aux seules fréquences que nous pourrions atteindre qui seraient obligatoirement celles de l’illusion, de la peur, de la colère, de la haine qui ne pouvant nous conduire qu’à cette sorte de spirale infernale où l’un par l’autre et l’un pour l’autre,
Notre état de conscience, celui de nos sentiments, de nos idées et de nos actes allaient faire de notre vie un enfer de souffrances, de frustrations, de misères, de guerres et de maladies…
D’autant plus que pour pallier à ce manque d’énergie procuré par cette alimentation cuite et morte, nous allions avoir de plus en plus besoin d’excitants et de faux aliments pour tenter de la remplacer.
Carençant ainsi et empoisonnant toujours plus notre corps qui ne pouvant éliminer journellement cette invraisemblable quantité de résidus dans ses selles et dans ses urines, allait se trouver dans l‘obligation de les réduire et de les lyophiliser en quelque sorte pour pouvoir les emmagasiner dans ses liquides.
Dans ses liquides, que permettez moi de le rappeler, les Anciens qui n’étaient pas de grands savants, comme on l’entend actuellement, mais de grands observateurs avaient appelés » les humeurs »
Comme eux sans doute, il nous est facile d’observer que nous sommes « de meilleure humeur » quand nous sommes correctement nourri et bien reposé, que lorsque nous sommes fatigué ou avons trop bu ou trop mangé.
D’où l’importance fondamentale de notre fonctionnement physique duquel dépendent automatiquement tous nos comportements psychologiques, intellectuels, émotionnels et spirituels qui seront d’autant plus élevés, heureux et constructifs que la qualité et le fonctionnement de nos cellules sont ceux que la nature a prévus et d’autant plus bas, mal-heureux et destructifs, qu’ils ne le sont pas.
Est-il nécessaire de rappeler que les vaches n’auraient jamais pu être malades et encore moins folles, si elles n’avaient mangé que l’herbe et le foin que la nature a prévus pour leur système digestif ?
Pas plus d’ailleurs que les hommes n’auraient pu devenir fous et malades, s’ils n’avaient mangé que la nourriture prévue pour leur système digestif..
C’est aussi simple que cela, car la vie est simple !
Simple avec un S majuscule énorme !
Seulement voilà !
Pour accéder à cette simplicité,
Il aurait fallu que nous respections ces quatre lois de base de notre fonctionnement. Ce que la cuisson de nos aliments ne nous a pas permis de faire, puisque justement quand les cellules dont notre corps est composé sont asphyxiées, carencées et empoisonnées, elles sont incapables d’accéder aux fréquences de la vie et se mettent à marcher à l’envers. Autrement dit, à perdre l’instinct qui leur permet de choisir les aliments prévus pour leur fonctionnement et à aimer et consommer ceux qui fabriquent les poisons dans lesquels elles baignent.
Ce qui veut dire que plus nous sommes carencés et empoisonnés, plus nous aimons, exigeons les produits avec lesquels nous sommes le plus carencés et empoisonnés. Et nous nous comportons exactement comme le drogué alimentaire que nous sommes devenu.
Nous faisant ainsi perdre notre Guidance cosmique et universelle et sombrer insidieusement dans l’ignorance des lois de la vie.
Ce qui explique qu’avec la meilleure volonté du monde, nous avons fait de notre vie, non pas le paradis de santé et de bonheur pour lequel, la nature nous a tout donné, mais l’enfer de souffrances et de maladies que nous en avons fait."
Iréne Grosjean est naturopathe depuis 1958.
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